Colombie – Le Trek de la Cité Perdue : entre filles !

Je reprends mon récit avec cette deuxième partie sur ce séjour incroyable en Colombie, sur la Cité Perdue. Si vous souhaitez découvrir notre première expérience dans le Désert de la Guajira, ça se passe >ici<.


LE TREK DE LA CIUDAD PERDUDA

📍 Sierra Nevada


La Sierra Nevada de Santa Marta
est le massif côtier le plus haut du monde. C’est dans sa forêt tropicale que se trouve le trek de la fameuse Cité Perdue et ses gardiens, 4 communautés indigènes.
Nous embarquons dans un 4×4 direction le restaurant où nous mangerons notre premier repas dans la Sierra Nevada et notre dernier avant le début de l’excursion.

Nous avons eu la chance de tomber sur un petit groupe de 2 autres voyageurs. Nous voyageons donc à 6 en comptant notre guide et notre interprète. C’est parfait. Apparemment ce n’est pas toujours le cas. Certains groupes montent à plus de 20 en haute période. L’ambiance est plus propice aux rencontres mais par petit groupe c’est plus « soudé » et plus « rapide ». 
Allibertrekking est passée par l’agence Turcol pour réserver ce tour. Nous n’avons que des points positifs à rapporter concernant cette agence. Nous avons laissé nos grosses valises au bureau de Santa Marta et sommes parties avec nos sacs-à-dos de trek préparés la veille.
Nous avons fait connaissance avec les personnes avec qui nous allions voyager pendant ces 4 prochains jours notamment notre guide et les autres participants qui parlent anglais. L’un vient des États Unis, l’autre de Berlin (mais il nous quittera bien vite pour finir à dos de mule). Chaque groupe voyage également avec son cuisinier.
Nous avons commencé ce périple par 3h de marche pour 8km environ. Cette première partie fut relativement « facile ». Malgré les montées et les rudes descentes marquées par les précédentes pluies et les traces boueuses du passage des mules. La chaleur est là mais nous avons de la chance côté météo, le ciel fut plutôt nuageux dans l’ensemble.

Les presque 8 km sont passés vite. Des petites haltes sont prévues tout le long de la route avec notamment des pauses sucrées – bien souvent des fruits : une délicieuse pastèque ou encore des ananas tous plus délicieux les uns que les autres.
Nous arrivons au campement de ce soir les premiers : la Cabaña de Adan. Nous découvrons donc ce premier dortoir. Une cabane de pas loin de 100 lits avec moustiquaires, au milieu de la nature. Une grande cuisine ouverte et des toilettes/douches aménagées. Des grandes tables se trouvent au milieu des préaux et accueillent les repas du matin et du soir. Des grands fils à linge de part et d’autre, accueillent le linge mouillé des voyageurs. Une petite épicerie vend cigarettes, bières et code wifi.

Après avoir posé nos affaires près de nos lits , nous avons eu le temps de nous baigner dans la rivière tranquillement avant l’arrivée du troupeau. L’eau est fraiche mais la température ne fera que descendre au fur et à mesure de notre montée en altitude.

Le soleil se couche vers 17h00 et le repas du soir, comme chaque soir est servi à 18 :00. Une option vegan et végétarienne est possible et c’est plutôt bon. En tout cas, largement meilleur que nos précédents repas dans la Guajira. L’eau potable et le papier toilette est en libre-service.
Surprises de voir qu’il y a de l’électricité et donc la possibilité de recharger notre téléphone.
Je m’étais également faite à l’idée de prendre ma douche en extérieure, dans la rivière et de m’y brosser les dents pendant 4 jours et non de découvrir des douches et wc carrelés.
L’agence nous avait fait une liste incroyable de choses à prendre pour « survivre » pendant ces 4 jours. Notamment des pastilles pour purifier l’eau, du PQ, toute sorte de crème et médicaments  soit disant indispensables.
Choses dont on ne s’est pas servi une seule fois au final. Les conditions de campement se sont véritablement améliorées ses dernières années. Vous dormez dans des lits avec moustiquaires et faites popo sur des toilettes c’est un trek de luxe coté confort.
Je ne pensais pas que la jungle serait finalement plus équipée que le désert.
Cela sera ça de moins à porter dans votre sac si vous décidez de tenter cette folle expérience.
La wifi est également accessible bien que payante. Nous nous étions préparées à déconnecter et nous souhaitions le rester tout le long.
Avant d’aller se coucher notre guide et le traducteur Sandro nous ont parlé des plantes locales, certaines médicinales avec évidemment un long focus sur la feuille de coca qui était et reste une plante sacrée pour les populations indigènes de la montagne malgré les dérives que les cultivateurs et les « hommes blancs » ont pratiqué avant la destruction des plants des années plus tard par le gouvernement. La sierra Nevada de Santa Marta a été une terre d’affrontements constants entre guérilleros, paramilitaires et narco-trafiquants.

 

Jour 6 : Jeudi 20 Janvier

🌿 Trek Ciudad Perdida
📍 Sierra Nevada
📍 Teizhuna (Teyuna)

Le long des sentiers, on aperçoit parfois des parcelles entières décimées. Notre guide nous raconte l’époque de la « grande production » et vente de marijuanas et feuille de coca  ces parcelles en étaient remplies ;
Le gouvernement a fini par totalement détruire les plantations. 
Plantes sacrées et traditionnelles pour les indigènes, ils continuent la culture de plants pour leur propre usage. Vous pourrez d’ailleurs leur acheter des feuilles de coca sur le bord de la route lors de ravitaillement ou pause sucrée. 
Le deuxième jour fut le plus long et le plus difficile avec plus de 16 km entre les deux campements. Nous rentrons véritablement en Territoire Indigène.
Nous découvrons notre premier village Kogui. Nous n’y voyons d’ailleurs personne à ce moment-là bien que nous eussions déjà croisé quelques personnes de la communauté le long des routes. Peuple semi nomade, ils bougent au fil des saisons.
Nous leur avons demandé systématiquement au cours du séjour si nous pouvions les prendre en photos. Certains acceptent, d’autres non. Il faut jouer le jeu.
Les femmes et les hommes vivent séparément dans les maisons. Les structures/ fondations des maisons varient en fonction du sexe et du rang de la personne qui y vit. 
Les maisons sont pointues et représentent la Sierra.
Au centre des maisons, à pièce unique se trouvent un feu . 

Il faut savoir que 4 communautés vivent dans la Sierra Nevada et ces peuples regroupent 38 000 individus environ. Ce sont les descendants de tribus amérindiennes : les Tayronas, Arhuacos, Kogis, Wiwas et Kankuamos, Aujourd’hui deux d’entre elles ont fusionné. 
Nous faisons notre premier véritable stop de cette journée à Mumake où nous avons lunché et profiter d’une baignade rafraichissante dans la rivière. L’eau se fait de plus en plus fraiche mais cela fait un bien fou aux muscles et aux articulations.
La rivière Boulitaka est sacrée pour les communautés. C’est la rivière la plus importante car elle prend sa source derrière la Cité Perdue

Nous repartons après cette pause pour notre campement du soir à Paraiso. Nous découvrons des paysages à couper le souffle.
Bien que de nouveau difficile à cause des montées et descentes répétitives, la trop grosse chaleur nous épargne un peu et nous marchons à travers les bananiers et les sentiers boueux.
Nous découvrons des cascades, des ponts et passages dont certains semblent tout droits sortis de films d’Indiana Jones.
Nous apprenons l’usage de certains arbres, certaines plantes dans le quotidien des communautés de la Sierra. Le Taguha est par exemple une sorte de palmier dont les feuilles servaient à construire le toit des maisons. Les indigènes mangeaient tous les animaux sauf les crapauds qui sont sacrées. 

Jour 7 : Vendredi 21 Janvier

🌿 Trek Ciudad Perdida

Nous dormons pour cette nuit presque au pied de la Cité Perdue. Il ne nous reste pas plus de 7 km de marche pour atteindre le sommet.
Nous partons le lendemain à 5h30 du matin, avec le strict minimum, sans nos sacs habituels que nous laissons au camp. Nous traversons une rivière, montons les 1200 marches qui nous séparent du premier plateau et découvrons au fil des heures l’histoire incroyable de cette Cité. 
Il y a au final encore quelques milliers d’escaliers qui nous séparent du sommet et ils se rétrécissent peu à peu. Seulement 10% sont d’origine. Il faut savoir que le site est antérieur au Manchu Pachu, environ 700 ap JC. Le fouler nous parait irréel. 
Il y a 4 segments archéologiques différents.
1 : the stone area
2 : Les escaliers de la Reine 
3 : Eje Central > aires centrales
4 : Le Canal
Le Premier plateau de la Stone Area se nomme La guayera en référence aux cercles des combats de coq. Nous atteignions par la suite la Cleaning terrasse. On la nomme ainsi car elle permettait (et permet toujours) d’enlever les mauvaises énergies avant de rentrer sur les plateaux supérieurs. Il y a environ 260 plateaux sur le site. 
Seulement 60% des structures et fondations de la Cité ont été découverts jusqu’ici. 40% demeurent encore sous la végétation et ne seront certainement jamais découverts. Les indigènes refusent les fouilles et protègent encore aujourd’hui leur Terre sacrée.

400 personnes vivaient ici dans les années 70. 
Le site était encore occupé par l’armée il y a encore un an mais reste en permanence entretenu par ses « gardiens » : personnes vivant sur place à l’année. Les visiteurs peuvent d’ailleurs croiser, comme nous, le chat de ce vaste royaume. Cependant le site a bel et bien été rendu aux Indigènes qui y autorise « l’accès » 11 mois par an.
Le lieu est fermé tout le mois de septembre pour des cérémonies de nettoyage sacrées pratiquées par les peuples Indigènes.
C’est ici également que vit le Mamo, le Chef spirituel : l’actuel s’appelle Romualdo
Lors de cérémonie, le Mamo se tient sur un siège de pierre pour se connecter à la PachamamaLa Mère Nature. L’unique connexion et puissant guide pour ces peuples indigènes.
Pour ceux qui me suivent sur les réseaux savent donc maintenant pourquoi je me suis fait tatouer ce mot symbolique sur le pied.
Avec la découverte du site au XVIIe siècle par les colons : les « petits frères », les aborigènes Tayronas disparaissent. On suppose suite à l’invasion espagnole et aux pillages de leur lieu de vie. C’est quelques années plus tard que le gouvernement découvre l’existence de cette Cité suite à l’apparitions d’archéfacts en or sur les Marchés noirs. Le gouvernement entame des fouilles et restreint l’accès au lieu pour le protéger dans le but d’en faire un lieu touristique.
Au fil des années, les communautés avaient peu à peu abandonné le site. La nature avait repris ses droits et le site fut endommagé et pillé. Avant que cela soit découvert par le gouvernement, les indigènes avaient appris aux futures générations à ne pas se rendre ici au risque d’être maudit. Le lieu avait été sali par la maladie et la tuberculose (par l’arrivée des colons). Les peuples indigènes considéraient cela comme une punition.
Ce n’est qu’à la découverte du lieu par le gouvernement que les peuples de la forêt y sont retournés sur les lieux pour se revendiquer descendants du peuple fondateur : les Tayronas. Après des années de négociation et de lutte pour leurs coutumes et leurs traditions, le gouvernement accorde en 2000 que les terres soient classées et rendus aux indigènes. Le site est aujourd’hui partagé par l’exploitation touristique bien que contrôlé et les peuples de la forêt. Par exemple c’est tout un protocole pour devenir guide de la Cité Perdue, il faut apparemment que celui-ci soit un descendant Tayronas par exemple.
Nous n’avons pas eu la chance d’échanger avec le Mamo lors de notre visite. Chef spirituel de générations en générations, il tient une place centrale dans la communauté Kogui. Nous avons en revanche rencontré ses trois filles qui nous ont donné un bracelet de corde aux quelques perles de couleurs qui ont toutes une signification bien particulière liées à la nature. Le rose et orange pour les fleurs, Le transparent pour l’eau, Le noir pour la nuit, Le blanc pour la neige, Le bleu pour le ciel, Le vert pour les arbres (…)

Nous atteignons le sommet. Nous restons en haut plus d’une heure. Nous avons eu une chance incroyable ce jour-là de partager cette vue et de la voir se dégager peu à peu et avec très peu de personnes sur le site. Le silence régnait. Les énergies y sont fortes.
Voir le site finir baigné par le soleil alors que nous étions arrivés encore sous la brume du matin, c’est assez magique.
Nous avons pu faire de nombreuses photos et profiter de chaque moment avant de redescendre. 
Nous voici arrivées dans le Canal. C’est ici que sont faits la plupart des bijoux. Les archéologues ont trouvé beaucoup d’outils ici. . La plupart des trésors que vous verrez au Musée de l’Or à Bogota : 70% viennent de la Cité Perdue. La plus grosse pièce de ce trésor est aujourd’hui à la Banque de Colombie. 

La visite du site touche à sa fin. Nous descendons les escaliers, retraversons la rivière (où un barrage avait été construit par les indigènes entre temps) et regagnons le campement récupérer nos affaires.
L’un de nos voyageurs nous quitte d’ailleurs pour faire le retour à dos de mule. Il est possible comme je vous le disais précédemment de faire une partie ou même la totalité du voyage à moto puis à dos de mules. Je n’en vois personnellement pas l’intérêt. Les gens sont ici pour se dépasser.

Le chemin du retour nous attend. C’est le même qu’à l’aller bien que découpé en général différemment. Il nous fallait compter 50 000 pesos (soit un peu moins de 12 euros chacune) pour mettre nos sacs sur les mules jusqu’à notre prochain campement. Nous avons pris cette option pour nous soulager avant d’attaquer la dernière partie le lendemain qui au final était la plus difficile. 
Nous repassons par les mêmes sentiers, les mêmes descentes et les mêmes montées. Nous arrivons au campement de ce soir. Nous n’aurons pas fait deux fois le même. Nous savons que c’est la dernière nuit que nous passons dans cette forêt. Nous profitons de chaque minute. Nous sommes de nouveaux les premiers sur place, nous en avons donc profité pour descendre se baigner dans la rivière en contrebas. Un des Indigènes nous y conduit. Il marche pieds nus et nous dit de faire attention aux scorpions, qui sortent à la tombée de la nuit. L’eau est encore froide à cette altitude mais soulage nos petits pieds gonflés par les kilomètres de la journée.

Un peu plus tard dans la soirée, nous avons eu la chance d’assister à une cérémonie, une rencontre avec certains individus de la communauté Wiwa. Nous en avons beaucoup appris sur leur tradition et leurs règles au sein de leur communauté Wiwa – Kogui.
Alejandrino nous anime la cérémonie

Voici quelques notes en vrac que j’ai prises ce soir-là.
Leur langue est différente de l’espagnol – c’est un autre alphabet avec des sons différents. Ce qui est plutôt logique étant là bien avant la colonisation espagnole.
Le passage à l’âge adulte est important  avec notamment la remise de l’instrument Poporo pour les hommes. Le socle représente la féminité et la tige la partie masculine. Vous comprendrez l’allusion. 
Il y a de la poudre de coquillage à l’intérieur qu’ils viennent extraire avec le bâton pour le mélanger aux feuilles de coke qu’il mâche. L’instrument Tampouro en language natif représente la sagesse – l’énergie et le savoir.
La Maguay est une plante sacrée pour la communauté et sert à notamment fabriquer leur vêtement et leur corde (construction de maisons – pour les chevaux etc)  
Assez physique, ce travail est effectué uniquement par les hommes.
Un sac traditionnel par exemple est tissé avec 25 feuilles de Maguay et les couleurs sont uniquement naturelles. Il est utilisé par toute la famille. Ce sont les femmes qui les fabriquent.
Le Carumba est un outil qui forme les fibres fraîchement extraites.
Il est fait de bois et ce travail est pratiqué par les femmes. Elles s’occupent également des couleurs – leur signification est différente et très importante. Je vous ai partagé leur signification un peu plus haut.
Le Tambouro, transmis de générations en générations est uniquement utilisé par les hommes et représente une entité. 
Il faut savoir que c’est le Mamo, le Chef spirituel qui choisit pour l’homme, sa femme. 
A l’âge adulte, une fois qu’il a son Poporo il est autorisé à communiquer avec d’autres communautés. Pas avant.
La première expérience sexuelle est toujours réalisée par / avec quelqu’un de plus vieux (non mariée) avant le mariage – choisi par le Mamo également. Et après ça seulement, il peut se marier. Le Mamo décide également si séparation il doit y avoir. 
Il y a encore peu de temps, les indigènes ne parlaient pas avec les étrangers car on leur avait interdit. Le Mamo leur a donné l’autorisation depuis et les échanges sont maintenant possibles. Nous l’avons d’ailleurs constaté sur la route. Certains nous disaient bonjour, d’autres non. 
J’ai eu la chance d’échanger un de mes bracelets « européens » – d’une petite marque française d’ailleurs avec l’un fabriqué par la femme de Alejandrino. Je l’ai toujours à mon poignet et c’est un des souvenir très fort et très symbolique pour moi.
Nous nous sommes endormies avec une petite claque de vie avant de nous réveiller une dernière fois dans cette forêt. La déconnexion est totale et se fait sentir  nous appréhendons le retour à la réalité. 
C’est le clap de fin de cette merveilleuse aventure. C’était l’un de mes rêves, un de mes premiers challenge 2022 et il est maintenant relevé.
Avec Marion nous étions super fières de nous et tellement reconnaissantes de tout ce que l’on a pu voir et partager à travers cette expérience tellement forte et pleine de sens.

La dernière journée était difficile. Pas si longue mais les descentes à répétition ont eu raison de mes genoux et mes ampoules aux pieds me faisaient terriblement mal sur la fin.
Nous prenons un dernier déjeuner ensemble là où tout a commencé et repartons sur Santa Marta où notre transfert nous attendait pour Carthagène. Notre voyage continuait.
Allibert Trekking a réservé pour nous via l’agence Turcol qui est apparement l’une des meilleurs pour ce trek.
Vous devrez prévoir un budget d’environ 250 dollars à 350 dollars en fonction des options choisies pour réaliser ce trek. Le tarif comprend tout : soit le logement et la nourriture.


Jour 8 : Samedi 22 Janvier

🌿 Trek Ciudad Perdida
📍 Mamey (Machete Pelao)
🚌 Aguacatera > Carthagène des Indes

Après cette expérience forte en émotions et ces 4 jours coupés du monde, au milieu de la jungle de la Sierra Nevada, nous avions prévu de nous reposer deux nuits, le temps du week-end sur une des îles en face de Carthagène.
Au programme ? Manger, dormir et chiller au soleil. Ce que nous avons clairement fait pendant deux jours.
Nous avions réservé au Vista Mare Beach House. Nous avons payé 207€ pour deux nuits. Soit environ 50 euros la nuit chacune. L’hôtel est très beau et la nourriture pas mal du tout. Vous vous y rendez en bateau et pouvez profiter d’une vue sur la Skyline les pieds dans le sable.

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